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Au pays des Juliets

Fr. 1991. Drame psychologique de Mehdi Charef avec Claire Nebout, Maria Schneider, Laure Duthilleul. Bénéficiant d'une permission de 24 heures, trois détenues de mentalité et de milieux très différents font ensemble un périple à Lyon. Mises en situations schématiques et artificielles. Réalisation distante. Actrices chevronnées jouant de façon plaquée.

Général
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Au pays des Juliets (Au pays des Juliets)

Général Général

Fr. 1991. Drame psychologique de Mehdi Charef avec Claire Nebout, Maria Schneider, Laure Duthilleul.

Bénéficiant d'une permission de 24 heures, trois détenues de mentalité et de milieux très différents font ensemble un périple à Lyon. Mises en situations schématiques et artificielles. Réalisation distante. Actrices chevronnées jouant de façon plaquée.

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Trois détenues ont reçu une permission de 24 heures. Malheureusement, une grève des cheminots les empêche de se rendre chez elles. Claire, la plus délurée, vole une camionnette et embarque ses compagnes d'infortune dans un périple à Lyon où elle voudrait revoir ses amis d'antan. Laure qui a été condamnée pour actes terroristes ne sait où aller; quant à Maria, elle s'obstine à entrer en contact téléphonique avec son fils qui ne lui a pas pardonné l'assassinat de son père. Emprisonnée pour infanticide, Claire, de son côté, se sent quelque peu rejetée par les autres. Très différentes de milieux et de mentalités, les trois femmes s'apprivoisent petit à petit, mais les tensions sont difficiles à apaiser. Après une nuit passée avec des inconnus, les comparses réconciliées se demandent si elles vont regagner leur prison.

L’AVIS DE MEDIAFILM

De peur de tomber dans la sensiblerie facile, le réalisateur Mehdi Charef (CAMOMILLE) a tenu à garder ses distances par rapport à ses personnages. Cette pudeur a malheureusement donné lieu à un exercice de style plutôt empesé, où les bonnes intentions de départ sont constamment gâchées par des mises en situations schématiques et totalement artificielles. Il est ainsi difficile de compatir aux malheurs de ces femmes tant l'interprétation qu'en font des actrices, pourtant chevronnées, semble plaquée au point de ne laisser percer aucune émotion véritable. À leur décharge, il est vrai qu'elles n'ont eu droit qu'à des rôles qui ne dépassent jamais le stade de l'ébauche.

Texte : Christian Depoorter

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