The Indian Runner

Name: Indian Runner, The
Director: Sean Penn
Genre: Drame psychologique
Duration: 127 min.

É.-U. 1990. Drame psychologique de Sean Penn avec Viggo Mortensen, David Morse, Charles Bronson. À son retour du Vietnam, un jeune homme instable parvient difficilement à se réintégrer dans la société malgré le soutien de son frère policier. Étude de caractères enrichie d'éléments sociaux. Quelques longueurs. Traitement sobre. Mélange de réalisme et de poésie. Technique bien maîtrisée. Interprétation tout en finesse.

The Indian Runner (The Indian Runner)

En attente de classement

É.-U. 1990. Drame psychologique de Sean Penn avec Viggo Mortensen, David Morse, Charles Bronson.

À son retour du Vietnam, un jeune homme instable parvient difficilement à se réintégrer dans la société malgré le soutien de son frère policier. Étude de caractères enrichie d'éléments sociaux. Quelques longueurs. Traitement sobre. Mélange de réalisme et de poésie. Technique bien maîtrisée. Interprétation tout en finesse.

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Genre :

Drame psychologique

Année :

1990

Durée :

127 min.

Réalisation :

Sean Penn

Scénario :

Sean Penn

Pays :

États-Unis

Distributeur :

MGM

Interprètes :

Viggo Mortensen
David Morse
Charles Bronson
Valeria Golino

De retour du Viêt-nam, Franck replonge aussitôt dans la délinquance qu'il a connue avant son départ. La mort de sa mère puis le suicide de son père ne le font pas revenir dans le droit chemin. Son frère Joe, qui est devenu policier après la perte de sa ferme, tente de l'aider et cherche à renouer des liens avec lui, mais en vain. Seule Dorothy, une fille un peu simple, arrive à le stabiliser un temps, lis renouent ainsi avec la famille, se marient, s'installent dans la maison des parents et Franck trouve môme du travail. Mais le passé de Franck est trop lourd et la naissance de son fils le fait définitivement basculer dans la violence et la folie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Toute l'intrigue du film est construite autour du mal de vivre de deux frères que tout oppose. A travers eux, c'est le malaise de l'Amérique profonde qui est décrit. Par petites touches délicates, le scénario fait glisser les personnages du quotidien à la tragédie. Sean Penn a su ne pas tomber dans le spectaculaire en faisant vivre à ses personnages des aventures à l'image de leur existence médiocre. Bien maîtrisée techniquement, cette première mise en scène comporte de nombreux effets de style intéressants bien qu'elle évite difficilement quelques longueurs. Les contrastes entre les passages poétiques et la misère décrite accentuent encore plus l'impression d'incommunicabilité entre les êtres. L'interprétation tout en finesse est de grande qualité.

Texte : Olivier Lefébure

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