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Rêves (Yume)

Jap. 1990. Film à sketches de Akira Kurosawa avec Akira Terao, Toshihiko Nakano, Mitsunori Isaki. Huit histoires inspirées des rêves de l'auteur. Oeuvre personnelle et poétique sur les thèmes de la vie et de la nature. Propos parfois inutilement appuyés. Mise en images de toute beauté. Interprétation dans la note voulue.

Général
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Rêves (Yume)

Général Général

Jap. 1990. Film à sketches de Akira Kurosawa avec Akira Terao, Toshihiko Nakano, Mitsunori Isaki.

Huit histoires inspirées des rêves de l'auteur. Oeuvre personnelle et poétique sur les thèmes de la vie et de la nature. Propos parfois inutilement appuyés. Mise en images de toute beauté. Interprétation dans la note voulue.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Warner Bros.
"Soleil sous la pluie": Un jeune garçon observe la cérémonie nuptiale secrète des renards. "Le Verger aux pêchers": Au printemps, il doit faire face aux esprits des pêchers que ses parents firent abattre. "La Tempête de neige": Pris dans une tempête, un alpiniste voit apparaître une fée. "Le Tunnel": En traversant un tunnel, un officier revoit ses compagnons morts au combat. "Les Corbeaux": Un étudiant qui veut rencontrer Van Gogh rentre dans un de ses tableaux. "Le Mont Fuji en rouge": La foule fuit l'éruption d'un volcan causée par une explosion nucléaire. "Les Démons gémissants": Après une catastrophe nucléaire, le monde est peuplé de mutants. "Le Village des moulins à eau": Un village coupé du monde vit en harmonie avec la nature.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sans doute l'une des oeuvres les plus personnelles de Kurosawa, ce film est composé de huit poèmes inspirés de ses rêves qu'il a traités de façon redondante et quelque peu énigmatique pour un Occidental. Une mise en images de toute beauté confirme une fois de plus l'étonnante maîtrise de cet orfèvre du septième art. Cet ode à la nature et à la vie éblouit certes par son esthétisme de grande classe maïs ne convainc pas tout à fait par son contenu, dans la mesure où celui-ci charme sans réellement captiver. Si les effets spéciaux des laboratoires de George Lucas sont utilisés avec une discrétion appréciable, on peut pourtant regretter les propos parfois inutilement appuyés de certains sketches. Les interprètes jouent dans la note voulue.

Texte : Christian Depoorter

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