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La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead)

É.-U. 1990. Drame d'horreur de Tom Savini avec Patricia Tallman, Tony Todd, Tom Towles. Diverses personnes barricadées dans une maison isolée résistent à l'assaut de dizaines de zombies. Remake d'un film culte de 1968. Héroïne conçue à la manière d'un Rambo féminin. Ensemble assez primaire. Interprétation médiocre.

13 ans + (violence, horreur)
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La Nuit des morts-vivants (Night of the Living Dead)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 1990. Drame d'horreur de Tom Savini avec Patricia Tallman, Tony Todd, Tom Towles.

Diverses personnes barricadées dans une maison isolée résistent à l'assaut de dizaines de zombies. Remake d'un film culte de 1968. Héroïne conçue à la manière d'un Rambo féminin. Ensemble assez primaire. Interprétation médiocre.

Venue avec son frère Johnny fleurir la tombe de leur mère dans un cimetière de campagne, Barbara est attaquée par deux hommes d'allure bizarre qui s'avèrent être des morts revenus à la vie. Johnny succombe sous les coups des assaillants, mais Barbara s'échappe et se réfugie dans une maison de ferme isolée où elle est bientôt rejointe par d'autres personnes fuyant aussi les morts-vivants. Barricadé dans la ferme, le petit groupe résiste à l'assaut de dizaines de zombies au cours d'une nuit qui s'allonge, d'autant que l'un des assiégés s'oppose bêtement aux efforts de ses compagnons. Barbara réussit à s'enfuir à bord d'une voiture pour chercher du secours, mais quand elle revient, presque tous ont succombé à l'assaut.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Spécialiste en maquillages pour films d'horreur, Tom Savini fait ses débuts de réalisateur pour un remake qui ne s'imposait pas. Le metteur en scène du premier film joue maintenant les rôles de scénariste et de producteur, restant fidèle à l'histoire originale sauf dans la conception de l'héroïne qui, de catastrophée pour la première version, se transforme ici en émule féminin de Rambo. Malgré l'adjonction de la couleur, le résultat d'ensemble n'apparaît guère comme une amélioration. La conception est toujours aussi simpliste et l'interprétation fruste.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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