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La Gare (La Stazione)

It. 1990. Comédie dramatique de Sergio Rubini avec Sergio Rubini, Margherita Buy, Ennio Fantastichini. Le travail routinier d'un chef de gare est perturbé par l'arrivée d'une belle blonde qui fuit son fiancé. Huis clos à la structure dramatique plutôt mince. Sujet anecdotique mélangeant sans succès la satire et le suspense. Mise en scène appliquée. Personnages bien rendus.

Général
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La Gare (La Stazione)

Général Général

It. 1990. Comédie dramatique de Sergio Rubini avec Sergio Rubini, Margherita Buy, Ennio Fantastichini.

Le travail routinier d'un chef de gare est perturbé par l'arrivée d'une belle blonde qui fuit son fiancé. Huis clos à la structure dramatique plutôt mince. Sujet anecdotique mélangeant sans succès la satire et le suspense. Mise en scène appliquée. Personnages bien rendus.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Groupe FilmLine inc.
Cette nuit-là, alors que dehors l'orage bat son plein, Domenico, le chef de gare de San Marcos, tue son ennui au travail en apprenant l'allemand et en vérifiant diverses statistiques de son cru. Sa routine est perturbée par l'arrivée de Flavia, une belle blonde qui vient de s'enfuir d'une soirée mondaine où Danilo, son fiancé, se servait d'elle pour obtenir certains contrats. Comme le prochain train ne passe qu'au petit matin, Flavia décide de l'attendre dans le bureau du fonctionnaire qui semble fort troublé par sa présence. Danilo arrive sur ces entrefaites et se montre particulièrement violent, ce qui oblige les deux occupants de la gare déserte à se barricader. Le fiancé courroucé en vient alors à les menacer de mort.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quitte à forcer quelque peu les situations, le réalisateur-comédien Sergio Rubini étire au maximum un huis clos dont la structure dramatique s'avère plutôt mince. Sa mise en scène tente avec application d'étoffer un sujet qui paraît bien anecdotique et qui aurait pu être enrichi de développements psychologiques un peu plus approfondis ou du moins plus mordants. Le ton de comédie satirique utilisé dans le (trop) long préambule cède la place finalement à un suspense assez convenu qui mise sur des effets de surprise somme toute classiques. Les acteurs rendent bien leurs personnages, habitués qu'ils sont à les interpréter sur une scène de théâtre.

Texte : Christian Depoorter

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