Can. 1990. Comédie de moeurs de Mort Ransen avec Saul Rubinek, Paul Soles, Julie St-Pierre. Après une déception sentimentale, un célibataire décide de remettre sa vie en ordre en louant un appartement pour y habiter avec son père paraplégique. Reflet du multiculturalisme de Montréal. Approche d'une ironie discrète. Traitement d'ensemble plutôt superficiel. Interprétation valable.
Après une déception sentimentale, un célibataire décide de remettre sa vie en ordre en louant un appartement pour y habiter avec son père paraplégique. Reflet du multiculturalisme de Montréal. Approche d'une ironie discrète. Traitement d'ensemble plutôt superficiel. Interprétation valable.
Volontairement ou non, ce film reflète le multiculturalisme de Montréal en faisant se côtoyer des protagonistes d'origines ethniques différentes. Les liens d'amitié puis les relations sentimentales se développent de façon insolite et sont présentés dans une approche d'une ironie discrète à la Woody Allen. Le ton n'est pas soutenu cependant et le traitement d'ensemble apparaît plutôt superficiel. Saul Rubinek s'acquitte bien de son rôle mais se fait voler la vedette par Paul Soles qui campe avec truculence le père infirme.
Texte : Robert-Claude Bérubé