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Comme un voleur (...Comme un voleur)

Can. 1990. Drame psychologique de Michel Langlois avec Gilbert Sicotte, Andrée Lachapelle, Gildor Roy. Bien qu'ayant déjà à sa charge un frère alcoolique et irresponsable, un garagiste doit aussi s'occuper de sa mère victime d'une paralysie cérébrale. Approche sensible d'un sujet délicat. Réalisation nuancée. Jeu d'une fragilité touchante de A. Lachapelle.

Général
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Comme un voleur (...Comme un voleur)

Général Général

Can. 1990. Drame psychologique de Michel Langlois avec Gilbert Sicotte, Andrée Lachapelle, Gildor Roy.

Bien qu'ayant déjà à sa charge un frère alcoolique et irresponsable, un garagiste doit aussi s'occuper de sa mère victime d'une paralysie cérébrale. Approche sensible d'un sujet délicat. Réalisation nuancée. Jeu d'une fragilité touchante de A. Lachapelle.

Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Max Films
Producteurs :
Le garagiste Jean-Louis McKenzie se trouve en visite chez sa mère Gaby à la campagne lorsque celle-ci est victime de paralysie cérébrale. Il s'empresse de la faire transporter à l'hôpital et avertit de la situation son frère Conrad, alcoolique et irresponsable, qu'il fait travailler dans son garage pour le tirer d'affaire. Conrad est divorcé de sa femme Elise et père d'une adolescente, Gabrielle. Elise est restée attachée à Jean-Louis, célibataire qui est le pilier de la famille. Après un séjour à l'hôpital, Gaby est installée par ses fils dans un appartement près du garage où elle récupère ses forces. Jean-Louis sait pourtant que la fin est inéluctable, mais il a de la difficulté à communiquer avec cette mère qu'il aime tant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Collaborateur aux scénarios de films de Léa Pool (LA FEMME DE L'HÔTEL) et de Jacques Leduc (TROIS POMMES À CÔTÉ DU SOMMEIL), Michel Langlois réalise son premier long métrage avec une belle sensibilité de touche. Le scénario se concentre sur les relations parfois difficiles entre les membres d'une même famille. Les dialogues ont un rôle important dans le développement du sujet, mais la réalisation fait aussi une part au non-dit, à tout ce qui s'exprime par des gestes, des regards. A ce point de vue, l'auteur est bien servi par le jeu de ses principaux acteurs, notamment Andrée Lachapelle, d'une fragilité touchante dans le personnage de la mère.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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