Après des études d'architecture et de philosophie, Pierre-Henry Salfati a signé divers courts métrages couverts de prix. Cette fois-ci, il livre un premier long métrage riche en revirements, mais profondément glacial. Capricieusement dessinés, les personnages ne sont que des allégories mouvantes de vertus et de vices en vogue au siècle des lumières. Ils évoluent dans une France post-révolutionnaire dont les décors et les costumes reflètent bien les goûts excentriques de l'époque. Assez flous pour ne pas dite vides, les rôles n'ont pas su inspirer vraiment les comédiens, même ceux de la trempe d'un Ugo Tognazzi.
Texte : Sylvie Beaupré