It. 1989. Chronique de Ettore Scola avec Marcello Mastroianni, Marina Vlady, Massimo Troisi. Le propriétaire d'un cinéma de quartier qu'on est en train de démanteler se remémore des temps meilleurs. Évocation nostalgique de la ferveur populaire d'antan pour le cinéma. Mise en scène adroite. Jeu intéressant mais un peu convenu des interprètes.
Le propriétaire d'un cinéma de quartier qu'on est en train de démanteler se remémore des temps meilleurs. Évocation nostalgique de la ferveur populaire d'antan pour le cinéma. Mise en scène adroite. Jeu intéressant mais un peu convenu des interprètes.
Cette évocation nostalgique des beaux temps de la ferveur populaire pour le cinéma rejoint par l'esprit et par divers traits le CINÉMA PARADISO de Giuseppe Tornatore. Le ton est cependant plus mélancolique chez Ettore Scola, qui a une longue carrière dans le métier. Là encore l'action est parsemée de citations par le moyen d'extraits de films célèbres dont certains apparaissent cependant un peu trop recherchés pour avoir été présentés dans une salle de quartier. La mise en scène est adroite dans l'ensemble. Si Marcello Mastroianni et Marina Vlady ont un jeu intéressant mais un peu convenu, Massimo Troisi met de la vivacité dans toutes les scènes où il paraît.
Texte : Robert-Claude Bérubé