Quinze ans après LA MONTAGNE SACRÉE, Jodorowsky n'a pas perdu son goût pour l'outrance et le surréalisme. Il raconte dans SANTA SANGRE une sorte de conte extravagant avec nombre de scènes où la démesure est considérée comme une figure de style. Tout cela sent la surcharge, d'autant que la mise en scène est plutôt rugueuse et que les interprètes n'arrivent pas à rendre de façon crédible des personnages hors du commun.
Texte : Robert-Claude Bérubé