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Le Soleil même la nuit (Il Sole anche di Notte)

It. 1989. Drame psychologique de Paolo Taviani, Vittorio Taviani avec Julian Sands, Nastassja Kinski, Charlotte Gainsbourg. Lorsqu'il apprend, à la veille de ses noces, que sa future épouse a été la maîtresse du roi, un jeune baron décide de devenir moine et de mener une vie d'ermite. Adaptation fidèle d'un roman de Léon Tolstoï. Illustration soignée. Traitement fort intéressant. Interprétation assez sensible de J. Sands.

Général
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Le Soleil même la nuit (Il Sole anche di Notte)

Général Général

It. 1989. Drame psychologique de Paolo Taviani, Vittorio Taviani avec Julian Sands, Nastassja Kinski, Charlotte Gainsbourg.

Lorsqu'il apprend, à la veille de ses noces, que sa future épouse a été la maîtresse du roi, un jeune baron décide de devenir moine et de mener une vie d'ermite. Adaptation fidèle d'un roman de Léon Tolstoï. Illustration soignée. Traitement fort intéressant. Interprétation assez sensible de J. Sands.

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Un cadet de la garde du roi de Napies, le baron Sergio Giuramondo, issu d'une famille de province, accède au poste d'aide-de-camp du souverain. Celui-ci se préoccupe même de lui trouver une épouse, la duchesse Cristina de Carpio. Un amour sincère naît entre les deux jeunes gens mais, la veille des noces, Cristine avoue à Sergio qu'elle a été la maîtresse du roi. Blessé dans son honneur, Sergio décide de devenir moine. Quelques années plus tard, le père Sergio vit une vie d'ermite sur une montagne et jouit d'une réputation de saint et de thaumaturge. Mais il succombe aux tentations de la chair et quitte de nuit son ermitage.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Tout en restant fidèle dans l'ensemble aux principaux incidents du roman de Léon Tolstoï, les auteurs du film ont plutôt escamoté la fin où s'exprimait la notion de service de Dieu telle que comprise par l'écrivain. Le traitement s'avère tout de même fort intéressant tant par le thème spirituel abordé que par son insertion dans le cadre de l'Italie du siècle dernier. L'illustration apparaît fort soignée bien que l'approche reste froide, comme si les frères Taviani restaient extérieurs aux problèmes de leur héros tourmenté. Julian Sands campe ce personnage avec assez de finesse.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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