En 1964, Roger Corman a réalisé une première version de ce film dans sa série d'adaptations des contes de Poe. Agissant cette fois comme producteur, il a chargé un jeune protégé d'en tourner une nouvelle illustration sans lui fournir apparemment un budget suffisant. Cette fois les acteurs se bousculent sans conviction dans des décors exigus et le nouvel interprète du prince Prospero, un inconnu, ne fait pas le poids après Vincent Price. La mise en scène est plus laborieuse qu'inventive et le résultat se révèle souvent d'un ennui mortel.
Texte : Robert-Claude Bérubé