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L'Air de rien

Bel. 1989. Étude de moeurs de Mary Jimenez avec Carole Courtoy, Josse De Pauw, Lucas Belvaux. Une jeune femme observe la vie autour d'elle pendant les jours où elle attend les résultats d'un examen médical. Amalgame composé de façon assez capricieuse. Personnages insuffisamment dessinés. Quelques passages d'une certaine joliesse. Interprétation plutôt inégale.

Général
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L'Air de rien (L'Air de rien)

Général Général

Bel. 1989. Étude de moeurs de Mary Jimenez avec Carole Courtoy, Josse De Pauw, Lucas Belvaux.

Une jeune femme observe la vie autour d'elle pendant les jours où elle attend les résultats d'un examen médical. Amalgame composé de façon assez capricieuse. Personnages insuffisamment dessinés. Quelques passages d'une certaine joliesse. Interprétation plutôt inégale.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
Max Films
Il est possible que Jessie souffre d'une maladie grave mais il lui faut pour le savoir attendre les résultats d'une analyse qui tardent à arriver. Jessie avait songé à partir à l'étranger, elle s'installe plutôt dans un hôtel de Bruxelles sans avertir son ami. Elle se met à se promener dans les rues observant avec acuité la vie autour d'elle. Elle fait la connaissance d'un électricien philosophe, Théo, qu'elle découvre atteint d'un mal mortel. Par son intermédiaire, elle rencontre d'autres gens intéressants, le musicien Francis, la spontanée Cécile et Mathilde, la petite fille de Théo. C'est avec Marcel, le barman de son hôtel, qu'elle vit une relation plus intense mais passagère.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le sujet rappelle inévitablement le CLÉO DE CINQ À SEPT d'Agnès Varda mais le ton et la manière sont différents. On sent assez vite les intentions de la réalisatrice et l'on peut s'arrêter devant la joliesse de certains passages mais l'ensemble apparaît comme un amalgame composé de façon assez capricieuse sous prétexte d'hommage à la vie. Le passage arbitraire du noir et blanc à la couleur agace souvent plus qu'il n'éclaire le propos. L'interprétation se révèle plutôt inégale d'autant que la plupart des personnages sont insuffisamment dessinés.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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