(sortie en salle: 12 février 1990)
Abordant le thème complexe de la schizophrénie, la réalisatrice a tenté un mélange de fiction dramatique et de réalité documentaire, comme l'a fait Johanne Prégent en traitant de l'anorexie dans LA PEAU ET LES OS. Mais le résultat est ici moins réussi, même si ce traitement paraissait particulièrement adapté au sujet. Si divers aspects de l'entreprise ne manquent pas d'intérêt, il y a pourtant quelques maladresses dans les mises en situations. On reste impressionné par le jeu plein d'ardeur de Marie-Hélène Montpetit comme par la sérénité de Ronald Paquette.
Texte : Robert-Claude Bérubé