É.-U. 1989. Drame historique de Edward Zwick avec Matthew Broderick, Denzel Washington, Morgan Freeman. Durant la guerre de Sécession, un jeune officier nordiste revendique les mêmes droits pour les soldats noirs volontaires qui forment son régiment. Récit humaniste. Traitement attentif aux émotions des personnages. Mise en scène de qualité. Très bons interprètes.
Durant la guerre de Sécession, un jeune officier nordiste revendique les mêmes droits pour les soldats noirs volontaires qui forment son régiment. Récit humaniste. Traitement attentif aux émotions des personnages. Mise en scène de qualité. Très bons interprètes.
La lutte qu'ont dû mener les Noirs aidés de leur colonel pour se faire respecter est davantage suggérée qu'expliquée. L'histoire étant racontée du point de vue de Shaw, de caractère introverti, le film devient plus sensible aux émotions et à l'interaction des personnages. Enveloppée dans une puissante musique orchestrale, la mise en scène des manoeuvres militaires se révèle fort habile et les effets spéciaux impressionnent par leur nombre et leur qualité. Méconnaissable, Matthew Broderick donne intelligemment la réplique à d'excellents acteurs afro-américains.
Texte : Sylvie Beaupré
Georges Privet - 24 Images
Cette histoire (...) voudrait trouver (...) valeur d'hommage ou (...) de modèle. On se retrouve plutôt devant un panégyrique pompeux et pompier qui ne mérite guère que l'on s'y attarde, sinon pour dénoncer la bassesse de ses objectifs et l'incompétence de son exécution. (Texte paru en 1990)
Yves Alion - La Revue du Cinéma
Les moyens financiers sont considérables: la fresque ne manque pas d'ampleur, qui est renforcée par une musique emphatique et de larges mouvements d'appareil. (...) [Mais] GLORY n'est (...) pas un film personnel. Il lui manque (...) un auteur derrière la caméra. (Texte paru en 1990)
Jami Bernard - New York Post
Though he has his heart in the right place, (...) Zwick doesn't always have his camera in same. He indulges in maudlin symbolism to the accompaniment of swelling music. (...) GLORY looks technically authentic, but rings hollow. (Texte paru en 1989)
Christophe D'Yvoire - Studio Magazine
(...) Broderick incarne (...) la désespérance de ceux qui savent que leur soif d'absolu [les mènera] au sacrifice de leur vie. (...) Par la qualité de son sujet, de son interprétation et de sa mise en scène, GLORY fait partie de ces films qui restent [en mémoire]. (Texte paru en 1990)
Michael Gallagher - Catholic Twin Circle
The film is altogether too entertaining for the (...) story it tells. In all but one battle sequence, (...) the harsh sounds of combat are muted and accompanied by a solemn, elegiac score that gives the whole bloody enterprise a noble, glorious aspect that just doesn't ring true. (Texte paru en 1990)
Hubert Niogret - Positif
(...) ce film d'un débutant sombre dans la mollesse du traitement, l'ennui du sans-surprise. Et les scènes de bataille, consciencieusement filmées, manquent d'une compréhension de l'espace stratégique. (Texte paru en 1990)
Brian D. Johnson - Maclean's
Beautifully filmed and finely acted, the movie sheds light on the overlooked role of 180,000 blacks (...). But GLORY treats war with such reverential zeal that it creates as many myths as it shatters. (Texte paru en 1990)
Didier Vallée - VSD
Superbement mis en scène, fidèle dans la reconstitution, filmé avec réalisme, n'épargnant ni la cruauté, ni la violence, GLORY est le type même du cinéma à grand spectacle. À déguster (...) sur écran large. (Texte paru en 1990)
Vincent Canby - New York Times
The attack on Fort Wagner, which is the climax of the movie, comes as close to anything I've ever seen on screen to capturing the chaos and brutality that were particular to the Civil War battles. (Texte paru en 1989)
Marie-Bénédicte Latty - ROC
Les rapports entre Blancs et Noirs sont perçus avec une profondeur indéfinissable. On peut bien-sûr regretter la mise en scène très américaine, mais l'ensemble ne manque pas de grandeur, et les acteurs sont excellents. (Texte paru en 1990)
Claude Fachard - Le Pélerin
Le réalisateur témoigne d'une étonnante dextérité à la caméra et nous fait revivre de sanglantes batailles avec un réalisme, une cruauté et une violence parfois insupportables (...). Tout cela revêt un aspect presque documentaire. (Texte paru en 1990)