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Dieu vomit les tièdes

Fr. 1989. Drame psychologique de Robert Guédiguian avec Ariane Ascaride, Pierre Banderet, Jean-Pierre Darroussin. Un écrivain à succès revient dans sa ville natale de Marseille où il renoue avec trois amis d'enfance. Scénario constitué de scènes courtes et anecdotiques. Étude psychologique manquant de profondeur. Histoire racontée dans un style naturaliste. Interprétation honnête.

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Dieu vomit les tièdes (Dieu vomit les tièdes)

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Fr. 1989. Drame psychologique de Robert Guédiguian avec Ariane Ascaride, Pierre Banderet, Jean-Pierre Darroussin.

Un écrivain à succès revient dans sa ville natale de Marseille où il renoue avec trois amis d'enfance. Scénario constitué de scènes courtes et anecdotiques. Étude psychologique manquant de profondeur. Histoire racontée dans un style naturaliste. Interprétation honnête.

Année :
Durée :
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Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
L'écrivain a succès Cochise revient dans sa ville natale de Marseille où il retrouve trois de ses amis d'enfance. Frisé habite une minable baraque près du port où il gagne maigrement sa vie en peignant. Tirelire s'en sort a peine mieux avec son emploi modeste de serveuse dans un café. Quant à Quatre-Oeil, il vit plus confortablement grâce à son poste de rédacteur dans un journal à sensations. Les retrouvailles se déroulent sous le signe des illusions perdues, car ces quatre amis avaient jadis fait le serment de toujours lutter pour que la société soit plus juste et plus équitable envers tous. Chacun fera face de façon différente à sa crise existentielle.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette oeuvre sincère mais un peu maladroite décrit le désenchantement de quatre adultes d'âge moyen qui font un bilan plus ou moins reluisant de leur vie. Constitué de scènes courtes et anecdotiques, le scénario s'éparpille entre les personnages et les situations sans s'appuyer sur une armature dramatique digne de ce nom. Le résultat s'avère passablement laborieux, d'autant plus que l'étude psychologique manque de profondeur et d'originalité. Le port de Marseille offre toutefois un cadre intéressant à cette histoire racontée dans un style naturaliste. L'interprétation est honnête, sans plus.

Texte : Martin Girard

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