Can. 1989. Comédie satirique de Jacques W. Benoit avec Isaach de Bankolé, Maka Kotto, Roberta Bizeau. Le défilé de jolies femmes dans l'appartement de deux Noirs oisifs suscite l'envie et la suspicion d'un trio de revendeurs de drogues. Suite de vignettes au contenu plus ou moins satirique. Intrigue vague. Mise en scène assez colorée mais superficielle. Interprétation ne manquant pas d'aisance.
Le défilé de jolies femmes dans l'appartement de deux Noirs oisifs suscite l'envie et la suspicion d'un trio de revendeurs de drogues. Suite de vignettes au contenu plus ou moins satirique. Intrigue vague. Mise en scène assez colorée mais superficielle. Interprétation ne manquant pas d'aisance.
Tiré d'un roman humoristique évoquant les fantasmes sexuels aussi bien des Blancs que des Noirs, le film n'est guère qu'une suite de vignettes au contenu plus ou moins satirique. On a essayé de leur donner une certaine substance dramatique par le moyen d'une vague intrigue policière, mais la mayonnaise n'a pas pris. La musique de Manu Dibango arrive à conférer à l'ensemble un rythme qu'il n'a pas par lui-même. La mise en scène est assez colorée mais reste superficielle. L'interprétation ne manque pas d'aisance, à défaut de conviction.
Texte : Robert-Claude Bérubé