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Baptême

Fr. 1989. Chronique de René Féret avec Valérie Stroh, Jean-Yves Berteloot, Jacques Bonnaffé. Les tribulations de la fille d'un cafetier qui épouse un marchand ambulant et entreprend de fonder une famille. Climat romantique quelque peu suranné. Propos tendre et nostalgique. Minutieuse reconstitution d'époque. Mise en scène sobre et maîtrisée. Interprétation assez émouvante.

Général
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Baptême (Baptême)

Général Général

Fr. 1989. Chronique de René Féret avec Valérie Stroh, Jean-Yves Berteloot, Jacques Bonnaffé.

Les tribulations de la fille d'un cafetier qui épouse un marchand ambulant et entreprend de fonder une famille. Climat romantique quelque peu suranné. Propos tendre et nostalgique. Minutieuse reconstitution d'époque. Mise en scène sobre et maîtrisée. Interprétation assez émouvante.

Genre :
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En 1935, dans un village du nord de la France, Aline, la fille d'un cafetier, s'éprend de Pierre, un marchand ambulant Malgré les réticences de ses parents, elle réussit à l'avoir pour époux en faisant croire qu'elle est enceinte de lui Au retour de son voyage de noces, Aline apprend la mort de sa mère et décide de la remplacer au bistrot. La guerre éclate peu après la mort de leur premier enfant. Bien qu'ayant donné naissance à deux autres garçons, Aline retrouve difficilement le goût de vivre. Passionné d'automobiles, Pierre change souvent de métier sans trop se soucier des problèmes financiers. Les années passent avec leurs joies et leurs malheurs quotidiens. En 1962, Aline apprend que son mari souffre d'un cancer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Retraçant la vie des parents du réalisateur à partir de ses souvenirs personnels, l'histoire baigne tout le long dans un climat romantique quelque peu suranné qu'atténuent pourtant la grande tendresse et la charmante nostalgie du propos. Même si des temps morts parsèment le récit, la justesse de ton de l'ensemble, illustrée par une minutieuse reconstitution d'époque, fait oublier la modestie des moyens mis en oeuvre. La mise en scène sobre et maîtrisée va droit à l'essentiel. Malgré certaines maladresses, les interprètes réussissent à faire passer beaucoup d'émotion à travers leurs personnages.

Texte : Christian Depoorter

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