Une jeune actrice, travaillant comme téléphoniste dans une boîte de danseuses nues, est aux prises avec un dangereux tueur. Intrigue dispersée. Ensemble prétentieux. Interprétation forcée.
Ce film baigne dans un climat de folie avec cependant une nette tendance à l'exagération. En effet, les motivations du tueur ne sont pas évidentes. Malgré cette lacune, la mise en scène reste assez solide et réussit à créer une certaine tension. Nadia Capone campe son personnage avec justesse ainsi que Silvio Oliviero dans son rôle de peintre. Quant à Lawrence Bayne, l'obsédé, il aurait gagné à nuancer quelque peu son jeu. Afin de représenter plus rigoureusement le milieu artistique évoqué, une musique alternative aurait été plus appropriée.
Texte : Geneviève Meloche