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Rouge Venise (Venezia rosso sangue)

It. 1988. Comédie policière de Étienne Périer avec Vincent Spano, Wojciech Pszoniak, Isabel Russinova. À Venise en 1735, un jeune dramaturge injustement accusé d'avoir tué ses mécènes entreprend de dénoncer le vrai coupable au moyen d'un spectacle. Intrigue policière située dans un contexte historique. Aspects visuels forts séduisants. Décors ayant tendance à prendre le pas sur le récit. Interprétation aisée.

Général
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Rouge Venise (Venezia rosso sangue)

Général Général

It. 1988. Comédie policière de Étienne Périer avec Vincent Spano, Wojciech Pszoniak, Isabel Russinova.

À Venise en 1735, un jeune dramaturge injustement accusé d'avoir tué ses mécènes entreprend de dénoncer le vrai coupable au moyen d'un spectacle. Intrigue policière située dans un contexte historique. Aspects visuels forts séduisants. Décors ayant tendance à prendre le pas sur le récit. Interprétation aisée.

À Venise en 1735, le jeune avocat Carlo Goldoni commence les répétitions d'une pièce qu'il vient d'écrire grâce au patronat du riche Spinozza. Celui-ci est cependant tué peu après par un assassin masqué pendant les fêtes du carnaval. Grâce à son ami le peintre Tiepolo, Goldoni peut trouver une nouvelle mécène en la personne de la princesse Ortense qui passe elle aussi bientôt de vie à trépas. Soupçonné par le Grand Inquisiteur, Goldoni est accusé et emprisonné. Relâché peu après, Goldoni est cette fois recommandé par le musicien Vivaldi à son protecteur le seigneur Torelli, candidat à la fonction de doge. Croyant avoir deviné l'identité du coupable, Goldoni monte un spectacle pour le dénoncer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

L'idée n'était pas mauvaise d'imaginer dans la Venise du XVIIIe siècle une intrigue policière à laquelle seraient mêlés trois artistes célèbres de l'époque. Mais ce mystère n'est pas des plus captivants et le réalisateur semble s'intéresser beaucoup plus au contexte qu'à l'énigme. Il faut dire que le décor vénitien accroche l'oeil comme pas un et que l'époque permet un déploiement coloré de costumes chatoyants. Si bien qu'à défaut d'être passionnant, le spectacle est à tout le moins fort agréable à regarder, et à écouter, puisque Vivaldi il y a. L'interprétation ne manque pas d'aisance.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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