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Mon ami le traître

Fr. 1988. Drame de guerre de José Giovanni avec Thierry Frémont, André Dussollier, Valérie Kaprisky. À la Libération, un petit voyou ayant servi dans la Gestapo durant la guerre tente de se "racheter" en collaborant avec la Sûreté française. Évocation d'un thème délicat et encore tabou. Reconstitution réussie de l'atmosphère pesante des magouilles de l'époque. Ton sobre. Traitement romanesque. Interprétation inégale.

Général
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Mon ami le traître (Mon ami le traître)

Général Général

Fr. 1988. Drame de guerre de José Giovanni avec Thierry Frémont, André Dussollier, Valérie Kaprisky.

À la Libération, un petit voyou ayant servi dans la Gestapo durant la guerre tente de se "racheter" en collaborant avec la Sûreté française. Évocation d'un thème délicat et encore tabou. Reconstitution réussie de l'atmosphère pesante des magouilles de l'époque. Ton sobre. Traitement romanesque. Interprétation inégale.

Georges Galtieri, un petit voyou, a échappé à la prison en se mettant au service de la Gestapo de Marseille durant la guerre. À la Libération, il tente avec l'aide de son amie Louise de se "racheter" en collaborant avec le commandant Rove de la Sûreté française. Grâce à lui, un réseau d'espions nazis qui voulaient faire sauter le métro parisien est démantelé. Mais les supérieurs de Rove en demandent plus. Georges est renvoyé à Marseille pour démasquer les membres de la milice nazie qui s'y cachent. Sous le couvert de cette mission, Rove espère retrouver sa femme, arrêtée et torturée pour avoir fait partie de la Résistance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Abordant courageusement le thème délicat et encore tabou de l'épuration de l'immédiate après-guerre, le réalisateur José Giovanni (LE RUFFIAN) a réussi à reconstituer, sans trop de parti pris, toute l'atmosphère pesante de délations, de lâches compromissions et de magouilles politiques qui régnait à l'époque. L'histoire est certes émouvante mais le sujet, par son ambiguïté, demandait beaucoup de finesse. De ce point de vue-là, malgré une certaine sobriété de ton, le traitement romanesque de Giovanni ne s'avère pas toujours des plus subtils. Assez convaincante, l'interprétation est pourtant affaiblie par le jeu un peu fade de Valérie Kaprisky (LA FEMME PUBLIQUE) dans un rôle, il est vrai, assez mal cerné.

Texte : Christian Depoorter

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