Fr. 1988. Drame psychologique de Pierre Boutron avec Wojciech Pszoniak, Thomas Langmann, Nicolas Giraudi. En 1947, à Paris, un jeune juif hébergé par un brocanteur aux allures bourrues sympathise avec un fils de grand bourgeois. Peinture d'un univers d'après-guerre teintée d'humour et de nostalgie. Chronique enlevée. Aspects techniques bien contrôlés. Jeu maîtrisé de W. Pszoniak.
En 1947, à Paris, un jeune juif hébergé par un brocanteur aux allures bourrues sympathise avec un fils de grand bourgeois. Peinture d'un univers d'après-guerre teintée d'humour et de nostalgie. Chronique enlevée. Aspects techniques bien contrôlés. Jeu maîtrisé de W. Pszoniak.
Cette peinture d'un univers d'après-guerre, teintée d'humour et de nostalgie, se veut la toile de fond d'une amitié et d'une affection toute paternelle. L'anecdote d'ouverture de ce long flash-back nous lance sur la fausse piste du racisme et des attentats qui déferlent régulièrement sur Paris; on aurait pu l'éviter. Homme de théâtre et de télévision, Boutron signe un second long métrage bien réussi sur le plan technique. Il émane de cette chronique une jeunesse et une énergie bouleversantes. Wojtek Pszoniak incarne le type Juif errant avec beaucoup de maîtrise.
Texte : Sylvie Beaupré