L'Enfer après l'enfer (Distant Thunder)

Name: Enfer après l'enfer, L'
Director: Rick Rosenthal
Genre: Drame psychologique
Duration: 114 min.

Can. 1988. Drame psychologique de Rick Rosenthal avec John Lithgow, Ralph Macchio, Kerrie Keane. Un adolescent cherche à reprendre contact avec son père qui l'a abandonné à son retour du Viêtnam. Récit d'un réalisme saisissant. Suspense traité de façon mélodramatique. Réalisation de métier. Interprétation convaincante.

L'Enfer après l'enfer (Distant Thunder)

Général

Can. 1988. Drame psychologique de Rick Rosenthal avec John Lithgow, Ralph Macchio, Kerrie Keane.

Un adolescent cherche à reprendre contact avec son père qui l'a abandonné à son retour du Viêtnam. Récit d'un réalisme saisissant. Suspense traité de façon mélodramatique. Réalisation de métier. Interprétation convaincante.

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Genre :

Drame psychologique

Année :

1988

Durée :

114 min.

Réalisation :

Rick Rosenthal

Pays :

Canada

Distributeur :

Paramount

Interprètes :

John Lithgow
Ralph Macchio
Kerrie Keane

Mark Lambert est revenu de la guerre du Vietnam complètement traumatisé; à un tel point qu'il n'a pas réussi à se réintégrer dans la société américaine et qu'il a fini par abandonner sa femme et son fils de trois ans pour aller vivre avec d'autres vétérans au fin fond des bois. Pourtant, un jour, Mark décide de retourner à la civilisation. Ayant trouvé du travail dans une exploitation forestière, il sympathise avec Char, une collègue, qui l'encourage à contacter son fils Jack, qui fête maintenant ses dix-huit ans. Accourant pour le revoir, Jack constate que son père s'est de nouveau enfui dans la forêt. Leur rencontre se révèle éprouvante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Loin de l'esprit revanchard d'un RAMBO ou grandiloquent d'un APOCALYPSE NOW, le réalisateur a porté un regard critique et humain sur les séquelles encore visibles de l'engagement américain au Vietnam, en décrivant sans ménagement la tragique existence de quelques vétérans fort touchés psychologiquement. Impressionnant, dès les premières images, par son intensité dramatique bien soutenue par un montage rythmé, le récit a malheureusement tendance à s'essouffler par la suite. Et il est dom¬mage que les dernières séquences, mélangeant maladroitement le suspense et le mélo, viennent désamorcer la crédibilité de retrouvailles pathétiques. La réalisation technique fait preuve de savoir-faire et l'interprétation est convaincante.

Texte : Christian Depoorter

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