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Fantômes en fête (Scrooged)

É.-U. 1988. Comédie fantaisiste de Richard Donner avec Bill Murray, Karen Allen, Bobcat Goldthwait. Le président arriviste et hargneux d'un réseau de télévision reçoit la visite de fantômes qui l'incitent à reconsidérer sa vie. Transposition moderne d'un conte de Charles Dickens. Mise en scène inventive. Rythme soutenu. Interprétation honnête de B. Murray. (sortie en salle: 21 novembre 2007)

Général
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Fantômes en fête (Scrooged)

Général Général

É.-U. 1988. Comédie fantaisiste de Richard Donner avec Bill Murray, Karen Allen, Bobcat Goldthwait.

Le président arriviste et hargneux d'un réseau de télévision reçoit la visite de fantômes qui l'incitent à reconsidérer sa vie. Transposition moderne d'un conte de Charles Dickens. Mise en scène inventive. Rythme soutenu. Interprétation honnête de B. Murray. (sortie en salle: 21 novembre 2007)

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Encore dans la trentaine, Frank Cross préside à la programmation d'un important réseau national de télévision. Ses choix sont basés uniquement sur la notion de profit et il se montre particulièrement mesquin envers ses employés et ses proches. Alors qu'il supervise la production d'un spectacle de Noël tiré d'un célèbre texte de Charles Dickens, il lui arrive la même chose qu'à Scrooge, le héros de ce conte. Il reçoit ou croit recevoir la visite de fantômes qui l'incitent à réfléchir sur les erreurs de sa vie et l'amènent à se montrer plus généreux.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette transposition moderne du "Christmas Carol" de Dickens table fortement sur les trucages et sur l'humour pour faire passer son message. On y prend à partie la vénalité et le mauvais goût des producteurs de télévision à l'américaine dans un traitement qui tient plus de la farce que du conte philosophique. La mise en scène ne manque pas de punch et le réalisateur arrive à maintenir un rythme suffisamment entraînant pour qu'on ne remarque pas les faiblesses passagères, comme la familiarité des développements. Bill Murray joue les coeurs durs avec son flegme habituel et sait rendre plausible la conversion plutôt artificielle de son personnage.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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