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Été d'Aviya. L' (Hakaitz Shel Avia)

Isr. 1988. Drame psychologique de Eli Cohen avec Eli Cohen, Gila Almagor, Kaipo Cohen. Son père ayant disparu durant l'Holocauste, une fillette voit dans la complicité entre sa mère et un voisin un remède à l'absence paternelle. Évocation douloureuse de la fin de l'enfance. Scénario simple et linéaire. Relation mère-fille complexe. Mise en scène quelque peu fruste. Réalisme chaleureux. Interprétation sensible.

Général
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Été d'Aviya. L' (Hakaitz Shel Avia)

Général Général

Isr. 1988. Drame psychologique de Eli Cohen avec Eli Cohen, Gila Almagor, Kaipo Cohen.

Son père ayant disparu durant l'Holocauste, une fillette voit dans la complicité entre sa mère et un voisin un remède à l'absence paternelle. Évocation douloureuse de la fin de l'enfance. Scénario simple et linéaire. Relation mère-fille complexe. Mise en scène quelque peu fruste. Réalisme chaleureux. Interprétation sensible.

Année :
Durée :
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Distributeur :
Del Fuego
Aviya, une fille de dix ans, est venue du pensionnat pour passer les vacances d'été avec sa mère, dont le mari est mort quelques années auparavant, victime de l'Holocauste. La gamine veut pourtant un père et croit même l'avoir trouvé en la personne d'un nouveau voisin. Entre sa mère et lui, Aviya discerne une complicité stimulant ses rêveries, qui l'amèneront à l'apprentissage de la fourberie, de la dureté, mais aussi de la générosité, tant chez les adultes que chez les enfants.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Apparaissant sur nos écrans plus de sept ans après sa présentation au Festival des Films du Monde, le long métrage d'Eli Cohen traîne avec lui un certain charme désuet, rehaussé par sa provenance d'une autre décennie. THE SUMMER OF AVIYA a peut-être un peu vieilli, mais son propos demeure néanmoins universel et pertinent. Cette histoire, qui se concentre sur un été particulièrement fertile en émotions dans la vie d'une fillette, évoque effectivement un rite de passage, celui, douloureux et cruel, marquant la fin de l'enfance et le début d'une prise de conscience du monde adulte. Le cinéaste utilise une voix off féminine pour inscrire son récit sous le signe de la mémoire, un autre thème du film. La construction simple et linéaire du scénario s'exécute autour du point de vue de l'enfant et met de l'avant une relation mère-fille à la fois complexe et prenante. La mise en images quelque peu fruste parvient tout de même à transmettre la réalité d'un univers dur mais chaleureux. Le jeu des interprètes se révèle sensible et touchant.

Texte : Alain Dubeau

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