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État de choc (The Boost)

É.-U. 1988. Drame psychologique de Harold Becker avec James Woods, Sean Young, John Kapelos. Un couple voit sa vie bouleversée lorsque l'époux perd un emploi lucratif et développe un rapport maladif vis-à-vis de la drogue. Récit difficile abordé de façon réaliste. Traitement inégal. Intensité répétitive. Interprétation soutenue de J. Woods.

13 ans +
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État de choc (The Boost)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 1988. Drame psychologique de Harold Becker avec James Woods, Sean Young, John Kapelos.

Un couple voit sa vie bouleversée lorsque l'époux perd un emploi lucratif et développe un rapport maladif vis-à-vis de la drogue. Récit difficile abordé de façon réaliste. Traitement inégal. Intensité répétitive. Interprétation soutenue de J. Woods.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Darryl Ponicsan
D'après le livre de Ben Stein
Photographie :
Musique :
Montage :
Lenny Brown a un certain talent pour la vente, ce qui lui vaut d'être engagé par un entrepreneur immobilier qui l'emmène en Californie pour écouler des propriétés dans des transactions couvertes par des abris fiscaux. Lenny et sa femme Linda s'habituent à une vie luxueuse, mais un jour le gouvernement met fin à la possibilité de telles opérations commerciales. Lenny perd son emploi lucratif et se reconvertit dans une boutique de planches pour la pratique du surf. Mais il a pris l'habitude de la drogue et a de la difficulté à s'en défaire. Sa vie conjugale devient un enfer jusqu'à ce que Linda, qu'il a battue dans une crise, décide de le quitter.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le drame évoqué ici est sans doute par trop réel pour de nombreuses personnes prises au piège de la drogue, mais sa présentation donne trop souvent dans une intensité répétitive pour apparaître vraiment convaincante. James Woods a l'air satisfait de fournir un numéro d'acteur qui puisse le mettre au niveau d'un Ray Milland ou d'un Jack Lemmon qui se sont affirmés par le passé dans des illustrations semblables des méfaits de l'alcoolisme. La description se veut réaliste, mais a tendance à forcer la note par endroits. La conclusion a au moins le mérite d'être d'une logique implacable.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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