Mar. 1988. Drame de moeurs de Mohamed Abderrahman avec Jitali Farhati, Maribel Verdu, Zakia Tahri. Dans un village marocain de la côte méditerranéenne, la fille d'un pêcheur poursuit une idylle secrète avec un soldat en poste dans une forteresse voisine. Sujet traité avec un esprit critique. Traitement essentiellement visuel. Contexte pittoresque bien exploité. Interprétation sobre.
Dans un village marocain de la côte méditerranéenne, la fille d'un pêcheur poursuit une idylle secrète avec un soldat en poste dans une forteresse voisine. Sujet traité avec un esprit critique. Traitement essentiellement visuel. Contexte pittoresque bien exploité. Interprétation sobre.
Le cinéaste marocain Tazi, qui a étudié le cinéma en France et aux Etats-Unis, porte un regard critique sur le monde clos des villages et sur la sujétion où est tenue la femme dans ce contexte. L'auteur s'exprime surtout par l'image et limite les dialogues au minimum. L'illustration profite heureusement du contexte pittoresque du village décrit. Certaines transitions dramatiques ne sont pas des plus adroites, mais le film retient l'attention tant par son sujet que par son traitement. L'interprétation est sobre mais expressive.
Texte : Robert-Claude Bérubé