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Résidence surveillée

Fr. 1987. Drame social de Frédéric Compain avec Jacques Bonnaffé, Maria Schneider, François Siener. Un gardien engagé par les locataires d'un nouvel immeuble prend petit à petit le contrôle de leur vie privée. Idée de départ intéressante. Suspense quelque peu artificiel. Développements manquant à la longue de crédibilité. Travail de caméra valable. Direction d'acteurs souvent maladroite.

Général
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Résidence surveillée (Résidence surveillée)

Général Général

Fr. 1987. Drame social de Frédéric Compain avec Jacques Bonnaffé, Maria Schneider, François Siener.

Un gardien engagé par les locataires d'un nouvel immeuble prend petit à petit le contrôle de leur vie privée. Idée de départ intéressante. Suspense quelque peu artificiel. Développements manquant à la longue de crédibilité. Travail de caméra valable. Direction d'acteurs souvent maladroite.

Des voyous sèment l'insécurité dans un complexe immobilier en voie d'achèvement, où les premiers locataires viennent juste d'emménager. Parmi ces derniers se trouve Guillaume Fontaine, l'architecte créateur du projet. Celui-ci s'oppose aux autres locataires qui veulent engager un gardien en la personne de Jacky, un jeune homme qui, providentiellement, se trouve toujours au bon endroit pour prendre la situation en main. Élu à la majorité, Jacky s'installe dans ses nouvelles fonctions et, petit à petit, prend le contrôle de l'immeuble et de la vie privée de ses habitants. Fontaine découvre que Jacky est en fait l'instigateur des agressions qui ont eu lieu récemment.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Même si le sujet avait déjà été exploité dans d'autres films, l'idée de départ était intéressante: le thème des comités d'auto-défense reflétant bien l'insécurité grandissante de nos villes. Pourtant, une fois l'ambiance déprimante des sous-sols d'immeubles bien établie, le suspense dérape vite vers l'incohérence et l'artificiel et le scénario, au fur et à mesure, perd de sa crédibilité. Même si le travail de la caméra est assez valable, le réalisateur fait souvent preuve de maladresse dans sa direction d'acteurs. Jacques Bonnaffé a tendance à charger son personnage.

Texte : Christian Depoorter

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