Un photographe de mode tombe amoureux d'une jeune vagabonde qu'il installe chez lui. Scénario très mince. Effets visuels gratuits. Musique placée de façon arbitraire. Interprétation mielleuse.
Sur une trame sonore composée à partir de chansons connues, se déroule une version moderne de la sempiternelle histoire du prince charmant qui veut aider Cendrillon à se sortir de la misère. Par certaines scènes, NIGHTS IN WHITE SATIN fait carrément penser à un clip-vidéo de longue durée. Ce parti-pris décoratif et arbitraire sert essentiellement à masquer l'absence d'un scénario digne de ce nom. Des personnages mal développés, aux émotions sans profondeur, sont interprétés de façon insipide. L'ensemble accuse beaucoup de superficialité.
Texte : Line Quirion