S'inspirant, de loin, d'un vieux roman japonais écrit par une femme, Paulo Rocha semble vouloir établir un rapport entre les intrigues de cour des siècles passés et les moeurs politiques d'aujourd'hui. Il y a du raffinement dans son illustration tout comme une bonne dose d'obscurité dans la narration. Cela fait de son film une oeuvre à la fois esthétique et lassante. Les personnages suscitent pourtant un certain intérêt grâce à une interprétation fort valable.
Texte : Robert-Claude Bérubé