Go to main content
3

Les Baleines du mois d'août (The Whales of August)

É.-U. 1987. Drame psychologique de Lindsay Anderson avec Lillian Gish, Bette Davis, Vincent Price. Passant l'été sur une île côtière comme elles le font depuis plusieurs années, deux soeurs âgées reçoivent la visite d'une vieille amie et d'un voisin. Intrigue anecdotique. Étude de personnages fort intéressante. Mise en scène classique et maîtrisée. Interprétation hors pair.

Général
3

Les Baleines du mois d'août (The Whales of August)

Général Général

É.-U. 1987. Drame psychologique de Lindsay Anderson avec Lillian Gish, Bette Davis, Vincent Price.

Passant l'été sur une île côtière comme elles le font depuis plusieurs années, deux soeurs âgées reçoivent la visite d'une vieille amie et d'un voisin. Intrigue anecdotique. Étude de personnages fort intéressante. Mise en scène classique et maîtrisée. Interprétation hors pair.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
David Berry
D'après la piéce de David Berry
Photographie :
Musique :
Montage :
Deux soeurs veuves et âgées, Sarah Webber et Lilly Strong, passent l'été depuis de longues années dans une maison sur une île de la côte du Maine. Elles gardent la nostalgie des baleines qui, dans leur jeunesse, approchaient de la rive au mois d'août Lilly est aveugle mais riche et Sarah, qui est son obligée, prend soin d'elle. En cette journée, une vieille amie rend visite aux deux soeurs de même qu'un voisin, M. Maranov, émigré russe un tant soit peu parasite qui vient de perdre sa dernière protectrice. Fatiguée des exigences de Lilly, Sarah aurait tendance à héberger cet homme en peine, mais sa parente l'éconduit.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour son premier film en Amérique, Lindsay Anderson a réalisé une oeuvre fort éloignée, tant par le lieu que par l'esprit, des satires corrosives (IF..., O LUCKY MAN, BRITANNIA HOSPITAL) qu'il a tournées dans son Angleterre natale. Il a aussi eu le privilège de diriger un quarteron d'interprètes qui ont marqué chacun à sa façon, l'histoire du cinéma américain, à commencer par Lillian Gish dont la carrière date de 1912 alors qu'elle débutait sous la direction de David W. Griffith. L'intrigue du film est bien un peu mince, mais les relations personnelles et les nuances de comportement y sont étudiées de façon fort intéressante et diverses scènes recèlent une émotion bien sentie. La mise en scène est classique et maîtrisée et l'interprétation hors pair.

Texte : Robert-Claude Bérubé

L'infolettre de Mediafilm

Pour être tenus informés des sorties de films, toutes plateformes confondues, rien de mieux que l'info-lettre de Mediafilm. Abonnez-vous. C'est gratuit!

CONTACTEZ-NOUS

1340, boulevard St-Joseph Est, Montréal
Québec (Canada) H2J 1M3