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Le Sicilien (The Sicilian)

É.-U. 1987. Drame social de Michael Cimino avec Christophe Lambert, Joss Ackland, Giulia Baschi. En Sicile, dans les années 1940, un hors-la-loi marginal qui refuse de s'allier avec la mafia s'attire l'admiration du peuple qu'il défend contre les oppresseurs. Récit elliptique et quelque peu confus. Sujet abordé de façon romantique. Illustration souvent fort belle. Prestance appréciable de C. Lambert.

Général
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Le Sicilien (The Sicilian)

Général Général

É.-U. 1987. Drame social de Michael Cimino avec Christophe Lambert, Joss Ackland, Giulia Baschi.

En Sicile, dans les années 1940, un hors-la-loi marginal qui refuse de s'allier avec la mafia s'attire l'admiration du peuple qu'il défend contre les oppresseurs. Récit elliptique et quelque peu confus. Sujet abordé de façon romantique. Illustration souvent fort belle. Prestance appréciable de C. Lambert.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Steve Shagan
Gore Vidal
D'après le roman de Mario Puzo
Photographie :
Musique :
Montage :
Au début de juillet 1950, la police affirme avoir abattu le bandit Salvatore Giuliano qui tenait le maquis en Sicile depuis quelques années. Giuliano avait commencé sa carrière de hors-la-loi en abattant un policier qui voulait l'empêcher de livrer du grain aux paysans affamés. Agissant en marginal, il avait libéré de prison deux chefs de bande avec qui il avait fait alliance. Le chef de la Mafia, Don Masino Croce, avait tenté en vain de le mettre sous sa coupe. Tout en gagnant l'admiration du peuple, Giuliano s'était fait beaucoup d'ennemis.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Alors que le film de Francesco Rosi, SALVATORE GIULIANO, explorait de façon magistrale le contexte social expliquant la montée du célèbre bandit sicilien, Cimino adopte une approche beaucoup plus romantique qui donne au personnage une allure quasi mythique. Le film semble avoir subi de sévères coupures au montage, ce qui a rendu le récit elliptique et quelque peu confus. L'illustration est souvent fort belle, profitant à plein des décors naturels, mais le traitement apparaît ampoulé, ce qui ne nuit pourtant pas outre mesure à l'intérêt de l'ensemble. Bien que sa caractérisation soit plutôt artificielle, Christophe Lambert ne manque pas de prestance.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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