Pour illustrer les difficultés des rapports amoureux entre hommes et femmes, le réalisateur et sa co-scénarîste ont développé des situations allégoriques centrées sur deux personnages typiques. On saisit assez facilement l'intention des auteurs mais leurs recherches artistiques apparaissent à ce point brouillonnes et inabouties que le cinéaste semble se croire obligé de défendre le comportement de ses personnages dans des discussions en cours de récit. Le procédé se révèle assez maladroit et n'ajoute rien à une mise en scène qui semble fondée sur le culte de la laideur. L'interprétation est artificielle au possible.
Texte : Robert-Claude Bérubé
Francine Laurendeau - Le Devoir
Le scénario écrit par Hélène Gagnon et Pierre Harel a été tourné en 1985. Pas entièrement. Lorsque, faute de ressources, il a dû s'interrompre, il manquait trois séquences. Elles manquent toujours. (...) Il est utile de connaître ces détails pour comprendre le caractère disparate [du film].