En 1940, Iskra est en classe terminale au lycée. Sa mère est commissaire du peuple et Iskra est active dans les jeunesses communistes. Elle fréquente une camarade, Vika, dont le père, ingénieur et amateur de poésie, est un jour arrêté sur une accusation sans fondement. Iskra voit alors ses camarades et les autorités de l'école s'acharner sur la douce Vika pour qu'elle dénonce publiquement cet ennemi du peuple. Désemparée, Vika se suicide. Malgré les conseils de sa mère, Iskra pose un geste de solidarité avec son amie au moment des funérailles. Peu de temps après, les Allemands envahissent la Russie.
L’AVIS DE MEDIAFILM
Cette dénonciation, dans l'esprit de la perestroïka, du régime oppressif engendré à tous les niveaux de vie par le stalinisme pourrait paraître assez lourde, n'était la délicatesse de l'approche. Les jeunes présentés ici sont vivants, sensibles, malléables, courageux, et vont être fauchés par la guerre. On sent une certaine mélancolie dans le traitement critique de cette époque en images soignées qui alternent de la couleur au noir et blanc selon les contextes évoqués. Le drame est de surcroît joué par des apprentis comédiens au talent nuancé et prometteur.
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