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Baby Blues

Fr. 1987. Comédie de moeurs de Daniel Moosmann avec Jean-Jacques Moreau, Anaïs Jeanneret, Eva Darlan. Un avocat découvre que la mère porteuse de son enfant n'est autre qu'une terroriste avec laquelle il a déjà eu des démêlés. Univers de femmes actives décrit avec humour et dérision. Récit manquant de cohésion. Mise en scène modeste. Interprétation sympathique.

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Baby Blues (Baby Blues)

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Fr. 1987. Comédie de moeurs de Daniel Moosmann avec Jean-Jacques Moreau, Anaïs Jeanneret, Eva Darlan.

Un avocat découvre que la mère porteuse de son enfant n'est autre qu'une terroriste avec laquelle il a déjà eu des démêlés. Univers de femmes actives décrit avec humour et dérision. Récit manquant de cohésion. Mise en scène modeste. Interprétation sympathique.

Année :
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Prima Film
Juliette Lamy, une jeune terroriste en fuite, enlève l'avocat Michel Lambesque et le séquestre chez lui tout en se faisant passer aux yeux du monde pour sa nouvelle bonne. Ayant réussi à se libérer grâce à sa secrétaire, Lambesque ne dénonce pourtant pas la jeune fille mais court plutôt chez Alexandrine, sa maîtresse, pour lui expliquer la situation et pour la décider à avoir finalement un enfant avec lui. Devant son refus, Lambesque s'adresse alors à une société de location d'utérus. Mais en voulant connaître la femme qui porte son enfant, il découvre que celle-ci n'est autre que Juliette. Lancée dans un nouveau combat, cette dernière veut dénoncer le commerce des mères porteuses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sous des dehors légers et anodins, cette comédie aborde pourtant plusieurs problématiques pouvant donner matière à réflexion. Malheureusement, le ton d'humour et de dérision adopté pour décrire cet univers de femmes actives ne parvient pas à faire oublier le peu de cohésion du récit qui est dû certainement à un scénario mal peaufiné. Des séquences s'enchaînent sans réelle continuité dans une mise en scène qui, faute de moyens, pèche le plus souvent par un manque d'allant. L'interprétation s'avère néanmoins sympathique et réussit à donner un certain charme à l'ensemble.

Texte : Christian Depoorter

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