É.-U. 1986. Drame de moeurs de Peter Medak avec Roy Scheider, Frank Langella, Harvey Keitel. Sept hommes échangent des confidences sur leurs expériences sentimentales puis finissent leur soirée dans une maison de passe. Illustration peu convaincante de la solidarité masculine. Scénario répétitif. Développements d'une banalité vulgaire. Bons acteurs mal employés.
Sept hommes échangent des confidences sur leurs expériences sentimentales puis finissent leur soirée dans une maison de passe. Illustration peu convaincante de la solidarité masculine. Scénario répétitif. Développements d'une banalité vulgaire. Bons acteurs mal employés.
Cette défense et illustration de la solidarité masculine n'apparaît pas très convaincante tant les développements se révèlent artificiels et controuvés. Le scénario s'avère répétitif, l'auteur ayant pris la peine d'illustrer d'abord ce dont certains allaient parler longuement par la suite. Les propos échangés n'ont rien de particulièrement éclairant et la goujaterie de la plupart des personnages ne les rend pas très intéressants. La distribution réunit pourtant de fort bons acteurs et la mise en scène est signée par un cinéaste estimable. Il faut croire que le projet a dévié en route pour s'enliser dans les ornières d'une banalité vulgaire.
Texte : Robert-Claude Bérubé