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Rossinante (Rocinante)

G.-B. 1986. Drame poétique de Ann Guedes, Eduardo Guedes avec John Hurt, Maureen Douglass, Ian Dury. Un clochard qui erre dans la campagne anglaise croise le chemin d'une jeune femme énigmatique engagée dans une opération secrète. Fable étrange et déroutante sur divers aspects de l'Angleterre. Exercice de style un peu gratuit. Esthétique séduisante. Ensemble plus confondant qu'amusant. Interprétation souple.

En attente de classement
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Rossinante (Rocinante)

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G.-B. 1986. Drame poétique de Ann Guedes, Eduardo Guedes avec John Hurt, Maureen Douglass, Ian Dury.

Un clochard qui erre dans la campagne anglaise croise le chemin d'une jeune femme énigmatique engagée dans une opération secrète. Fable étrange et déroutante sur divers aspects de l'Angleterre. Exercice de style un peu gratuit. Esthétique séduisante. Ensemble plus confondant qu'amusant. Interprétation souple.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
K-Films Amérique
Bill est un clochard qui habite un vieux cinéma laissé à l'abandon. Il reçoit un jour la visite de l'ancien projectionniste qui lui annonce la démolition prochaine de la salle. Inspiré par les exploits de Don Quichotte, Bill décide alors de partir à l'aventure dans la campagne anglaise. Son chemin croise bientôt celui de Jess, une jeune femme engagée dans une opération mystérieuse pour Je compte d'une organisation secrète. Ils voyagent ensemble pendant quelque temps, puis Bill s'introduit dans une maison déserte où il s'installe en solitaire. De nouveau sur la route après avoir été délogé par le propriétaire, l'itinérant retrouve Jess dans des circonstances inusitées.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Dans ce film étrange et déroutant, les auteurs s'amusent à confronter deux visions de l'Angleterre; l'une évoque un pays mythifié et légendaire qui ressemble à un grand jardin verdoyant, tandis que l'autre dépeint une nation aux prises avec de sérieux problèmes socio-économiques. Par la façon qu'ils ont de faire appel à la littérature, à la peinture et à des jeux pour illustrer leurs thèmes, les cinéastes naviguent dans les mêmes eaux que leur compatriote et confrère Peter Greenaway. Le labyrinthe dans lequel ils nous entraînent ne manque pas de séduction au plan esthétique, mais ses méandres finissent tout de même par devenir plus confondants qu'amusants. Les interprètes se prêtent avec souplesse à cet exercice de style un peu gratuit.

Texte : Martin Girard

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