Représentant en aspirateurs, Leo Popper se montre fort entreprenant et réussit de nombreuses ventes, ce qui lui permet d'assurer à sa femme et à ses enfants une existence assez confortable en ces années 30. Il a le goût de la nature, pratique la pêche avec succès et respecte les derniers chevreuils qui peuplent une forêt hors de la ville. Par ailleurs, il tente sa chance auprès des femmes notamment celle de son patron. L'invasion de son pays par les Allemands sonne le glas pour Leo Popper car il est juif. Ses possibilités de travail disparaissent et le jour vient où il se voit forcé de tuer un chevreuil pour nourrir ses enfants.
L’AVIS DE MEDIAFILM
En un curieux mélange de comédie et de drame, Kachyna concentre en un cas individuel la tragédie qui a frappé l'ensemble de son pays à la fin des années 30. Les gestes apparemment insouciants de son héros, ses appétits de vie puis ses défaites successives prennent ainsi une signification symbolique parfois un peu forcée. La parabole truculente racontée ainsi ne manque certes pas de couleur et se présente dans une mise en scène soignée. Karel Hermanek campe avec vigueur un personnage complexe qui mérite sympathie autant que blâme.
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