L’AVIS DE MEDIAFILM

Tout en égratignant le masque débonnaire de diverses vedettes de la télévision, Chabrol semble avoir voulu réaliser un exercice de suspense et d'humour à la Hitchcock, comme le laissent deviner divers détails. Philippe Noiret, qui n'avait jamais eu l'occasion de travailler avec lui, se prête à ce jeu avec une jouissance perceptible. Le mystère n'est pas très épais cependant et les effets surprises manquent d'un véritable potentiel d'étonnement. Le tout est pourtant mené avec une appréciable précision et les décors sont peuplés d'acteurs estimables.

Texte : Robert-Claude Bérubé