Henry - Portrait d'un tueur en série (Henry: Portrait of a Serial Killer)

Name: Henry - Portrait d'un tueur en série
Director: John McNaughton
Genre: Drame
Released: 2010-10-25 11:01:39
Duration: 88 min.

É.-U. 1986. Drame de John McNaughton avec Michael Rooker, Tom Towles, Tracy Arnold. Ayant quitté son mari, une jeune femme s'en vient vivre avec son frère, dont le colocataire est un ex-détenu qui se révèle être un meurtrier psychopathe. Thème du tueur en série abordé avec une froideur clinique implaccable. Traitement d'une banalité documentaire déconcertante. Aucune profondeur psychologique. Jeu morose de M. Rooker.

Henry - Portrait d'un tueur en série (Henry: Portrait of a Serial Killer)

18 ans + (violence)

É.-U. 1986. Drame de John McNaughton avec Michael Rooker, Tom Towles, Tracy Arnold.

Ayant quitté son mari, une jeune femme s'en vient vivre avec son frère, dont le colocataire est un ex-détenu qui se révèle être un meurtrier psychopathe. Thème du tueur en série abordé avec une froideur clinique implaccable. Traitement d'une banalité documentaire déconcertante. Aucune profondeur psychologique. Jeu morose de M. Rooker.

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Genre :

Drame

Année :

1986

Durée :

88 min.

Réalisation :

John McNaughton

Pays :

États-Unis

Distributeur :

C/FP

Interprètes :

Michael Rooker
Tom Towles
Tracy Arnold

Ayant quitté son mari, Becky revient à Chicago, sa ville natale, pour y vivre avec son frère Otis, un ex-détenu. Ce dernier partage son logement avec Henry, un jeune homme solitaire qui travaille comme exterminateur de vermine. Becky apprend qu'Henry a aussi fait de la prison pour le meurtre de sa mère. La jeune femme sympathise avec lui mais ignore qu'Henry ressent plus que jamais le besoin de tuer, il a déjà plusieurs meurtres horribles à son actif et a développé une philosophie bien précise sur l'art d'assassiner. Il entraîne Otis avec lui et les deux copains raffinent leur méthode sur des inconnus, juste pour le plaisir de tuer.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Jouissant déjà d'une réputation internationale malgré une sortie tardive, ce film laisse perplexe. Le réalisateur aborde le thème du tueur en série avec une froideur clinique implacable. Il refuse de porter un jugement sur les effroyables agissements d'Henry et d'Otis qui demeurent impunis, filmant leur quotidien avec une banalité documentaire déconcertante. Il n'évite toutefois pas une certaine complaisance dans le traitement visuel des meurtres. Il en résulte un cauchemar urbain qui ne manquera pas d'horrifier, du fait de l'absence totale de justification psychologique. Michael Rooker interprète Henry avec une morosité compréhensible dans un tel contexte.

Texte : André Caron

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