Un étudiant tombe sous l'emprise d'une femme vampire à la recherche de sang neuf. Traitement insignifiant. Comique limité. Action peu engageante. Interprétation inégale.
L'idée n'était pas mauvaise d'associer les clichés des films de vampires à ceux des comédies adolescentes pour tenter d'en tirer du sang neuf. Le traitement se révèle cependant insignifiant et simpliste. Les auteurs s'en sont tenus aux plaisanteries les plus évidentes et leur invention comique se limite à des variations d'un goût douteux. Quelques décors attirent l'oeil mais l'action qui s'y déroule n'a rien de bien engageant. Laurent Hutton fait peine à voir dans un tel contexte et seul Cleavon Little tire son épingle du jeu en vampire homosexuel à l'esprit caustique.
Texte : Robert-Claude Bérubé