À l'occasion d'une fête, une prostituée très populaire dans son quartier tombe amoureuse d'un plâtrier. Forme stylisée. Récit artificiel. Nombreux clichés. Interprétation inégale.
Paul Vecchiali (EN HAUT DES MARCHES) a voulu sans doute adopter une forme stylisée pour traiter du sujet usé de la prostitution. Il réunit les clichés de la prostituée au grand coeur et du souteneur compréhensif dans une histoire irréaliste aux couleurs plus pimpantes que nature. Le dénouement tragique apparaît plutôt artificiel dans l'optique rose bonbon adoptée jusque-là. En dépit ou plutôt à cause de la joliesse des images, on a de la difficulté à ajouter foi à ce récit artificiel. L'interprétation est d'abord d'un enjouement factice, puis tombe dans une sentimentalité peu crédible.
Texte : Robert-Claude Bérubé