Des diplômés d'une académie de police luttent contre des voyous dans un quartier défavorisé. Récit dispersé. Réalisation bâclée. Cabotinage des comédiens.
En cette ère de séquelles cinématographiques, il faut subir maintes productions artificielles qui font suite à des succès populaires incompréhensibles. POLICE ACADEMY ne valait pas cher et cette suite n'améliore pas la mise, même si de rares gags réussis trouvent moyen de s'y glisser, comme par inadvertance. Le récit est irrémédiablement dispersé et les situations censément comiques sont développées à la va-comme-je-te-pousse. Le réalisateur ne manque pas de métier, mais il semble avoir vite capitulé devant le manque de rigueur de l'entreprise et s'est contenté de laisser cabotiner ses comédiens à qui mieux mieux.
Texte : Robert-Claude Bérubé