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Mémoires du Texas (The Trip to Bountiful)

É.-U. 1985. Drame psychologique de Peter Masterson avec Geraldine Page, John Heard, Carlin Glynn. Voulant s'échapper d'une existence familiale médiocre, une vieille dame tente de retourner sur les lieux de son enfance. Film modeste et nostalgique. Mise en scène retenue. Observations psychologiques intéressantes. Ton de vraisemblance. Composition touchante de G. Page.

Général
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Mémoires du Texas (The Trip to Bountiful)

Général Général

É.-U. 1985. Drame psychologique de Peter Masterson avec Geraldine Page, John Heard, Carlin Glynn.

Voulant s'échapper d'une existence familiale médiocre, une vieille dame tente de retourner sur les lieux de son enfance. Film modeste et nostalgique. Mise en scène retenue. Observations psychologiques intéressantes. Ton de vraisemblance. Composition touchante de G. Page.

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Horton Foote
D'après la piéce de Horton Foote
Photographie :
Musique :
Montage :
Carrie Watts, une femme âgée, vit avec son fils Ludie et sa bru Jessie Mae dans un logement exigu à Houston, au Texas. Carrie rêve depuis longtemps de retourner visiter Bountiful, le village où elle a passé sa jeunesse. Un jour, elle quitte la maison en cachette et prend seule l'autobus qui l'amènera à Harrison, ville voisine de Bountiful. Une fois rendue là, Carrie est retenue par le shérif, qui a été averti de sa fugue. Touché par son odyssée, l'homme l'emmène lui-même à Bountiful, avant que Ludie et Jessie Mae ne viennent la reprendre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Situé dans le années 1940, ce film est un autre exercice de nostalgie issu de la plume de Horton Foote, dramaturge et scénariste intéressé par les gens simples et les vertus anciennes. La modestie de l'entreprise surprend dans une ère où triomphe un cinéma spectaculaire et bruyant; il se dégage pourtant de ce film paisible et retenu une richesse d'observations notables sur les relations humaines. Les détails d'époque ont été recréés avec un soin minutieux et l'on s'est efforcé de conserver à l'ensemble un ton sympathique de vraisemblance. Geraldine Page (INTERIORS) fait une composition touchante et nuancée du personnage de Carrie Watts.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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