Olivia, danseuse érotique dans un cabaret, vit avec un musicien raté, Duke. Fatiguée d'une vie de couple en crise, elle demande au juge qui l'a élevée de la conduire au lieu de son enfance, une décharge où vivent des marginaux. Elle retrouve avec émotion son père et sa mère et est accueillie telle une déesse par les clochards. Duke cherche à la rejoindre et provoque la colère de la foule qui s'en prend à Olivia dans une émeute. Une partie des habitations misérables est détruite par le feu et Olivia, ébranlée, repart avec Duke qu'elle en vient à tuer.
L’AVIS DE MEDIAFILM
Le réalisateur est un sculpteur né à Anvers qui a déjà touché du cinéma en quelques occasions. Il semble avoir voulu réaliser ici une sorte de fable aux allures symboliques, mais l'exécution ne correspond sans doute guère aux intentions. Le récit, d'une minceur rédhibitoire, se déroule avec confusion dans un décor aussi misérable qu'irréaliste et le résultat apparaît plus agaçant qu'inspirant. Il y a pourtant çà et là des effets intéressants et les interprètes s'acquittent sans déshonneur de rôles impossibles.
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