Reliés par une intrigue prétexte faussement candide, ces trois contes sont surtout dominés par le désir de dispenser des clins d'oeil coquins et des effets grotesques à un public d'adolescents attardés. Les auteurs semblent avoir épuisé leur imagination dans le premier sketch, qui contient des trucages grossiers mais efficaces. Pour le reste, on se contente de parodier des contes populaires avec des plaisanteries d'un simplisme navrant. La réalisation d'ensemble apparaît plutôt fruste et l'interprétation ne rachète rien.
Texte : Robert-Claude Bérubé