Aust. 1985. Comédie dramatique de Ray Lawrence avec Barry Otto, Lynette Curran, Helen Jones. À la suite d'une syncope, un publicitaire australien se met à agir de façon excentrique et s'entiche d'une jeune prostituée. Récit aux tangentes arbitraires. Pamphlet à la fois corrosif, confus et candide. Symbolisme plutôt grotesque. Interprétation vaine de personnages artificiels.
À la suite d'une syncope, un publicitaire australien se met à agir de façon excentrique et s'entiche d'une jeune prostituée. Récit aux tangentes arbitraires. Pamphlet à la fois corrosif, confus et candide. Symbolisme plutôt grotesque. Interprétation vaine de personnages artificiels.
Ce premier film d'un réalisateur venu du cinéma publicitaire fourmille d'idées et de situations bizarres qui n'arrivent pas à se fondre dans un ensemble compréhensible. Le résultat apparaît comme un pamphlet à la fois corrosif, confus et candide, où s'inscrivent des passages d'un symbolisme lourd ou d'un surréalisme grotesque. L'illustration est d'abord prometteuse puis le récit prend des tangentes arbitraires et se perd en des méandres inutiles, si bien que ce qui se voulait provocateur et délirant s'avère plutôt agaçant et biscornu. Les interprètes s'efforcent vaillamment de faire vivre des personnages d'une conception artificielle.
Texte : Robert-Claude Bérubé