La vie d'un criminel notoire au cours de ses dix-huit derniers mois. Traitement superficiel et confus. Mise en scène approximative. Structure dramatique nulle. Interprétation sans nuances.
Cette vision superficielle des dix-huit derniers mois de la vie de Mesrine ne peut guère satisfaire que les friands de faits divers, fidèles lecteurs de journaux spécialisés. On se contente de raconter les événements, de façon assez confuse parfois, dans une mise en scène approximative et dénuée de recul critique. Le récit progresse cahin-caha au gré des entreprises du bandit, sans que l'auteur ait songé à donner aux incidents un semblant de structure dramatique. Nicolas Silberg impose son personnage avec une certaine force, mais sans nuances.
Texte : Robert-Claude Bérubé