Plaquée par son amant, une femme cherche réconfort auprès de ses amies. Traitement gentiment caricatural. Récit mené tambour battant. Rythme guilleret. Interprétation uniquement féminine.
Réalisatrice toute neuve, Annick Lanoë a tenu la gageure de faire un film sans hommes, même pas en tant que figurants, même s'il n'est question que d'eux dans les conversations animées que tiennent ses "nanas". Le thème est traité dans le ton du café-théâtre et chaque personnage est une gentille caricature de différents types de femmes branchées, partagées entre le féminisme et le romantisme. Le récit est mené tambour battant et le rythme guilleret soutient l'intérêt, même si l'ensemble apparaît plutôt superficiel. Il y a çà et là quelques traits piquants et les comédiennes jouent le jeu avec un bel entrain.
Texte : Robert-Claude Bérubé