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Les Jours et les nuits de China Blue (Crimes of Passion)

É.-U. 1984. Drame de moeurs de Ken Russell avec Kathleen Turner, Anthony Perkins, John Laughlin. Un électronicien est amené à vivre d'étranges tribulations en enquêtant sur une styliste d'allure sévère qui se transforme le soir en prostituée. Scénario extravagant. Personnages caricaturaux. Mise en scène habile. Traitement excessif. Interprétation volontairement forcée.

16 ans + (érotisme)
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Les Jours et les nuits de China Blue (Crimes of Passion)

16 ans + (érotisme) 16 ans + (érotisme)

É.-U. 1984. Drame de moeurs de Ken Russell avec Kathleen Turner, Anthony Perkins, John Laughlin.

Un électronicien est amené à vivre d'étranges tribulations en enquêtant sur une styliste d'allure sévère qui se transforme le soir en prostituée. Scénario extravagant. Personnages caricaturaux. Mise en scène habile. Traitement excessif. Interprétation volontairement forcée.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Pays :
Distributeur :
CMA
Bobby Grady, un électronicien dont le bonheur conjugal est en péril, est chargé par le patron d'une entreprise de haute couture de déceler lequel de ses employés livre des croquis originaux à ses rivaux. Il se met à suivre une styliste d'allure collet monté, Joanne, et découvre que celle-ci se transforme le soir en une prostituée surnommée China Blue. Par ailleurs, un faux prêcheur, Shayne, poursuit China Blue de ses attentions équivoques. Bobby devient l'un des clients de China Blue puis se présente à Joanne pour lui faire comprendre qu'il a percé le secret de sa double vie. Lorsque Shayne fait irruption à son tour au domicile de Joanne, Bobby est le témoin étonné d'un meurtre.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le goût du bizarre de Ken Russell s'exerce cette fois sur un scénario déjà extravagant au départ, si bien que le résultat d'ensemble n'en apparaît que plus incroyable. L'illustration est parsemée d'effets grotesques et les personnages s'apparentent le plus souvent à des caricatures ambulantes. La mise en scène ne manque pas d'habileté par moments et certains passages retiennent l'attention par leurs excès même, mais l'on se fatigue assez vite de l'hypertension du traitement. La trame musicale est faite de variations insolites sur des thèmes de Dvorak. Les interprètes s'amusent à forcer la note pour être dans le ton.

Texte : Robert-Claude Bérubé

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